Les compils (mixtapes) de Radio Novak mélangent allègrement les genres et obéissent au seul principe de l’association libre. Les dernières mesures d’un morceau engendrent le prochain morceau, et ainsi de suite. Ce qui résulte parfois en des combinaisons surprenantes.
Évidemment il y aurait un tas de choses à dire à ce sujet, mais comme le disait Frank Zappa :
Writing about music is like dancing about architecture.
The Joy of Mix
Ma première compil remonte à 1978, si mon souvenir est bon. Une cassette audio BASF orange vif qui conciliait Amanda Lear, Abba, Queen et Kiss. Pas forcément les morceaux qui passaient à la radio. Plutôt les perles dénichées entre les tubes.
Quarante ans et quelques centaines de compils plus tard, mes goûts musicaux ont pu connaître quelques révolutions coperniciennes. Le principe de la compil n’a pas bougé pour autant. Mettre un pied devant l’autre et un morceau après l’autre, et voir où ça nous mène.
Seulement, voilà. Avec tous les potes qui m’ont demandé au fil des années de bien vouloir leur graver la toute dernière, je me suis parfois retrouvé à copier les CD à une cadence susceptible d’inspirer le respect à la mafia albanaise. Il fallait trouver une solution.